26 mars 2009
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Les photos qui suivent ont été réalisées au zoo de Clères en Seine-Maritime.
Bon, je sais, ce n'est pas très académique pour un photographe qui se doit de montrer des oiseaux dans leur milieu naturel et non "en captivité".
Je le reconnais bien volontiers.
Disons que ces photos ont une vertu pédagogique car la palette d'espèces que j'ai vu ce jour-là constitue un échantillon intéressant pour qui veut s'informer en ornithologie. J'avoue que certaines
espèces m'étaient inconnues et je peux vous dire que j'ai beaucoup appris en me documentant par ailleurs.
Vous qui avez plus de connaissances que moi en la matière, je vous autorise à corriger mes éventuelles erreurs d'intitulés en m'apportant votre commentaire.
Quoiqu'il en soit, même en captivité ces oiseaux restent magnifiques avec leurs expressions et leurs couleurs !
-bernaches
nonnettes : elles habitent la côte nord-est du Groenland, Terre-Neuve et hivernent dans les régions de la Mer du Nord et de la Baltique.
-brante
roussâtre : un canard aux belles couleurs qui niche sur des ilôts en Europe méridionale, centrale et orientale. Une fois installé dans un endroit, il y reste fidèle. On le reconnaît
facilement à sa grosse tête rouge. Le caneton a une teinte beige uniforme.
-brante
roussâtre et sa femelle.
-flamant
rose : il vient des baies maritimes et des lacs salés d'Europe, d'Asie, d'Afrique et d'Amérique. Quel émerveillement d'admirer sa couleur rose et son élégance ! La
forme surprenante de son bec crochu lui permet de capturer les petits animaux qui peuplent le fond des marais. Il lui sert de filtre et lui permet de ne retenir que les petites
algues qui font sa nourriture.
Le plus grand flamant mesure 1m25 de hauteur. Il
niche en colonies et change quelquefois de lieu de nidification en fonction de la hauteur des eaux.
Son nid est fait de tas de boue et de détritus de végétaux. Il pond un seul fois. Les jeunes naissent au bout d'un mois et quittent le nid après quelques jours.
Le flamant rose survole d'assez longues distances
au-dessus des bas fonds (souvent 50 kms) à la recherche de leur nourriture.
-deux tadornes d'Australie : Le mâle à droite se distingue de sa femelle à gauche par son absence de cercle blanc autour des yeux et au-dessus du bec. Les
couleurs du mâle sont plus contrastées que celles de la femelle plus ternes.
-oie
cygnoïde : elle aurait été domestiquée en Chine depuis plus de 3 000 ans. Elle peut atteindre un poids jusqu'à 12 kg. On la reconnaît à sa bosse à la base du bec et à son fanon.
Elle habite l'Asie Centrale et hiverne en Chine et au
Japon. J'en ai vu un petit groupe il y a quelques années sur la mer Egée en Turquie.
-tadorne
casarca : appelée aussi casarca roux, cette espèce est visible en grand nombre en Asie Centrale. Elle s'adapte bien et niche souvent aussi à proximité des lieux habités par l'homme.
-bernache de Hawaï : l'une des oies nichant dans la zone tropicale, sur les îles Hawaï et en Polynésie. Cette espèce chassée au siècle dernier a failli
disparaître.
-tadorne
de belon : J'ai déjà eu l'occasion de vous présenter cette espèce aux couleurs superbes facilement identifiable. Le tadorne à gauche est une femelle car elle ne possède pas le tubercule
au-dessus du bec comme les deux mâles qui la suivent. Espèce hivernante et aussi nicheur sur des îlots, il constitue l'une des 7 espèces de casarcas (comme le tadorne casarca ou casarca roux
présenté plus haut).
-cygne noir : cygne de l'hémisphère sud (Australie) qui s'est acclimaté comme oiseau ornemental en Europe. Moins représenté que le cygne tuberculé, il est
remarquable par la longueur de son cou, son bec corail et son plumage noir.
_____
Comment ne pas terminer cette rubrique par la course effrénée de ces quelques antilopes qui ont soudain surgi devant moi alors que j'étais encore accaparé à effectuer quelques
clichés d'oiseaux.
Je ne résiste pas au plaisir de vous les montrer.
J'aurai préféré vous les présenter de face, mais de dos c'est pas mal non plus !!
xavier
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dans
les oiseaux
1 mars 2009
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21:42
A chacun sa nature ! Pour certains oiseaux, c'est le bord de mer ! Pour d'autres, ce sont les vasières du Golfe du Morbihan !
En ce mois de février, ils sont nombreux à parcourir l'estran ou la grève.
Les oiseaux sont fantastiques lorsqu'on les admire en plein vol ou dans des situations de battements d'ailes insolites.
Voici d'abord la chronologie d'un amerrissage de quelques oies bernaches sur les eaux de la rivière Noyalo.
Arrivées à quelques centimètres de la surface de l'eau, elles se redressent presque à la verticale, le cou tendu vers l'avant, les pattes bien droites comme
pour amortir leur arrivage en douceur.
Une mouette rieuse utilise une autre technique pour se poser : elle plane pour... se retrouver ensuite les deux pattes dans la vase, ... et jusqu'aux
genoux ! Il paraît que cela a des vertus thérapeutiques !
Et cette aigrette garzette ! Le cou replié, les pattes bien tendues vers l'arrière, le bec fin et allongé, une envergure à couper le souffle !
Je la retrouve
un peu plus loin, posée là au milieu d'un ruisseau à la pêche à je ne sais quel poisson !
Je voudrais maintenant vous présenter deux magnifiques oiseaux aux couleurs élégantes que je n'avais encore jamais eu l'occasion de voir à Conleau : les
tadornes de Belon.
On ne peut pas les confondre avec d'autres espèces.
Le mâle est doté d'un tubercule au-dessus de son bec rouge alors que la femelle n'en possède pas.
La tête et le cou sont noirs tandis que le reste de leur plumage est marron, blanc et noir.
Ils passent l'hiver sur l'ensemble du Golfe, mais sont aussi nicheurs. Ils se nourrissent dans les vasières.
Quittons maintenant le Golfe et ses vasières !
Quelques jours plus tard, je me trouve sur la plage de Carnac. Je me dirige vers le bord de l'eau à marée descendante. Quel n'est pas mon étonnement quand je vois
soudain au bord des vagues plusieurs petits oiseaux qui courent dans tous les sens à une vitesse si rapide que mon objectif a du mal à les suivre.
Le temps est peu lumineux, ce qui me laisse d'autant moins de visibilté pour bien les distinguer.
A la faveur d'une légère éclaircie, je vois à leur comportement particulier qu'il s'agit de bécasseaux sanderling.
Petits oiseaux gris clair au-dessus, tout blanc en dessous, ils ont l'habitude de courir en bandes en hiver dans les vagues au bord de la mer : ils
sont généralement visibles sur les plages de sable.
Leur bec est court et noir, leurs pattes sont noires.
Ils se nourrissent en piquant leur bec dans le sable.
Ces bécasseaux, comme beaucoup de limicoles, se rassemblent souvent en très grand nombre.
Ce jour-là, je les ai vu réunis en petits groupes parcourant la plage de long et en large.
Puis le ciel s'éclaircit soudain. Un goéland argenté profitant du soleil et de la luminosité se pose sur un rocher au bord du rivage.
Les vagues sont alors bien formées en arrière-plan.
Je veux profiter de cette pause suffisamment longue et de la patience du goéland pour saisir la progression des déferlantes sur le bord de la plage.
Imperturbable, il attend aussi longtemps qu'il le faut jusqu'à ce qu'il soit dérangé enfin et qu'il reprenne son envol vers le large...
xavier
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dans
les oiseaux
10 février 2009
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17:44
Quelle cohabitation ! le canard colvert, la foulque macroule, la bernache du Canada qui se mêlent au milieu des mouettes rieuses. Il n'en fallait pas moins pour
que je saisisse ces instants magnifiques sur les bords du lac dans un cadre idyllique et ensoleillé.
La foulque macroule toujours
reconnaissable à sa plaque frontale blanche et à son plumage noir.
Elle n'a pas les pieds palmés
mais est dotée de grands doigts lobés.
Appelée aussi foulque judelle, elle
passe l'hiver sur les bords de la mer ou des lacs. Grande amatrice de végétaux et d'herbe, elle adore picorer dans les vasières ou ici sur les rives de plans d'eau.
Elle aime vivre aussi sur les
eaux stagnantes, construit son nid dans les roseaux. Sa particularité, c'est aussi de courir sur l'eau en battant des ailes.
La majestueuse bernache du
Canada apparaît soudain au milieu du lac, digne et fière comme si elle voulait effectuer son tour d'honneur avant de gagner la rive.
Espèce originaire d'Amérique du Nord
introduite en Europe, les populations nicheuses françaises se situent dans le nord de la France.
Elle vit principalement dans les
zones herbeuses et niche sur le sol près de l'eau. Elle se nourrit d'herbes et de plantes aquatiques.
Elle est reconnaissable par sa tâche
blanche sur le côté de la tête, à son plumage marron foncé et à son long cou. Sa taille varie de 90 à 100 cm, son envergure de 160 à 175 cm.
Voici maintenant le canard colvert qui
ne se sépare jamais de sa femelle.
L'espèce habite quasiment tout l'hémisphère nord.
Oiseau peu exigeant pour l'emplacement de son nid qu'il installe dans les végétations du bord de l'eau, il s'est bien adaptée un peu partout.
Son amerrissage est toujours très
contrôlé.
Le bec du mâle est jaune, sa
tête et son cou sont vert, tandis que la femelle a le bec plus orangé et l'ensemble du plumage marron.
La mouette rieuse la
bien-nommée se plaît particulièrement de la présence de ses congénères bipèdes.
Certaines d'entre-elles se tiennent à
l'écart en observatrices préférant ainsi s'isoler.
Tandis que d'autres saluent la
présence d'autres espèces dans un ballet aérien.
xavier
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dans
les oiseaux
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xavier
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dans
les oiseaux
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19:26
Voici quelques oiseaux que j'ai pu photographier en hiver sur les bords du Golfe du Morbihan.
Quelques-uns d'entre-eux se sont figés dans la glace des marais de Séné, comme ce cygne tuberculé debout alors que son voisin se trouve plutôt dans une situation meilleure.
D'autres comme ce délicieux petit rouge-gorge qui a préféré mettre ses pattes au sec sur un poteau de clôture. Particulièrement provocateur, il sautait d'un piquet à l'autre au fur et à
mesure que je parcourais le sentier longeant les marais.
Je me suis attardé un peu plus tard sur ce bel oiseau qu'il est difficile de confondre avec un autre : le vanneau huppé.
Ce jour-là, je l'ai trouvé en train de picorer à marée basse dans la vase du côté de l'île de Conleau à Vannes.
Admirez ces jolies couleurs : collier noir, huppe et plumage noir et blanc.
Présent toute l'année dans le Golfe du Morbihan, il fait malheureusement partie des oiseaux menacés par les agissements irrespectueux de l'espèce humaine.
Au risque de ne pas me tromper, j'ai eu l'occasion d'admirer cet oiseau qui ressemble fort à un chevalier guignette du fait de son plumage marron et le blanc de son ventre. Seulement il
est plus souvent présent dans le Golfe en été même si quelques spécimens sont visibles en hiver comme celui-ci.
Puis plus loin, mon regard a croisé celui de cette élégante mouette rieuse.
Elle avait revêtu ce jour-là ses habits d'hiver : tête blanche avec un point noir près de l'oeil, ailes gris clair (en période nuptiale de printemps, sa tête est noire).
Alors que j'abordais la petite plage de Conleau face à Port-Anna, j'ai vu cette charmante aigrette-garzette en train de barboter au bord de l'eau à la recherche de quelques petits poissons
ou crevettes dont elle se nourrit habituellement. Plumage blanc, bec noir, elle niche généralement en colonies.
Quand par hasard, passa au-dessus de ma tête un ibis sacré avec son cou tendu et son bec recourbé. Il faut savoir que ces oiseaux sont devenus des habitués du Golfe du Morbihan ayant
été introduits par accident, probablement échappés de captivité.
Poursuivant mon itinéraire, j'ai vu soudain au loin au dessus de la vasière une envolée d'oiseaux tournoyant au ras de la grève à vitesse ultra-rapide pour venir se poser
ensuite un peu plus loin. En une fraction de seconde j'ai immortalisé ce bref instant qui ne m'a malheureusement pas permis de les identifier.
Revenant sur mes pas, j'ai retrouvé mon aigrette-garzette au même endroit effectuant des aller et retour dans le contre-jour du début du coucher du soleil.
C'est alors que traversant une pinède en bordure du chenal, une merlette un peu canaille a tenté de se cacher derrière un arbre : j'ai juste eu le réflexe de la saisir pendant
qu'il en était encore temps.
Pendant ce temps quelques paisibles foulques macroule étaient occupées à arpenter les vasières, totalement indifférentes à l'objectif du photographe. Ces oiseaux ne doivent pas être
confondus avec des poules d'eau : à la différence de celles-ci, elles portent une plaque frontale blanche et sont plus coutumières des eaux du Golfe alors que la poule d'eau préférera plutôt les
étangs d'eau douce.
xavier
-
dans
les oiseaux
16 novembre 2008
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GOELANDS
Je vous présente ici quelques goélands rencontrés au hasard de mes balades.
Ces oiseaux ont l'habitude de se laisser facilement tirer le portrait et ne sont pas farouches. Gastronomes, ils adorent la bonne nourriture : charognes, détritus, poissons, mollusques,
etc... ainsi que biscuits, pain et autres denrées données par les hommes.
Des falaises d'Etretat aux côtes de Bretagne, les espèces les plus courantes sont les goélands argentés, marins et bruns.
De l'ordre des charadriiformes et de la famille des laridés, leur taille varie de 55 cm à 78 cm selon les espèces.
La taille du goéland argenté varie entre 55 et 67 cm avec une envergure de 130 à 158 cm et un poids allant
de 750 à 1250 g. Il peut vivre une trentaine d'années.
Sa tête et son ventre sont blanc, ses ailes et son dos sont gris clair, son bec est jaune avec une tache rouge sur le mandibule inférieur. Les pattes sont rose.
On le trouve en grand nombre dans le nord-ouest et l'ouest de la France, le long des côtes (plages, dunes) mais aussi à l'intérieur des terres (dépôts d'ordures, terres de labour,...)
et vit en colonies.
Ces photos ont été prises en haut des falaises d'Etretat dans lesquelles ils ont l'habitude de nicher, ces falaises impressionnantes qui dominent la mer et la plage de galets.
Savez-vous quel est le "chant" du goéland argenté ?
Eh bien, on dit qu'il pleure (je ne pense pas que ce soit de tristesse) et qu'il raille. Les parades de printemps font l'objet d'un cérémonial particulier : le goéland baisse et relève sa tête tout
en poussant un cri allongé.
En tous cas, je trouve que c'est l'un des oiseaux le plus expressif que je connaisse même en dehors de ses parades nuptiales.
Son comportement : il est d'une extrême sociabilité. J'ajouterai quelque peu intéressé et souvent comédien tant il sait mendier sa pitence.
BERNACHES CRAVANTS
Je voudrais maintenant vous montrer des oiseaux que l'on rencontre en
hiver dans certaines zones du Golfe du Morbihan : il s'agit des bernaches cravants.
Les photos qui suivent ont été prises devant l'île de Trohennec face à l'étang de Ludré entre Saint-Armel et Saint-Colombier.
La bernache cravant est une petit oie reconnaissable par sa poitrine, sa tête et son cou noirs, le dessous étant de couleur gris-brun foncé ainsi que le ventre. Le bout de sa queue est
blanc.
C'est un oiseau migrateur qui niche dans la
toundra au nord de la Sibérie occidentale.Vers la fin du mois d'août, elles commencent à descendre le long des côtes européennes jusqu'à la limite sud du Bassin d'Arcachon après un voyage de près
de 8 000 kms.
Les effectifs du Golfe du Morbihan sont relativement peu importants.
Ils ont fortement diminués à cause des activités humaines.
Ce sont des oiseaux herbivores qui se nourrissent dans les herbiers et les vasières.
Leur taille varie entre 56 et 61 cm et elles peuvent vivre jusqu' 13 ans.
à
suivre...
xavier
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dans
les oiseaux